Please use this identifier to cite or link to this item: https://hdl.handle.net/10316.2/6769
Title: Notes de critique verbale sur quelques textes médicaux latins
Authors: Niedermann, Max
Issue Date: 1948
Publisher: Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra, Instituto de Estudos Clássicos
Abstract: Ces notes se rapportent à Scribonius Largus, Marcellus Empiricus, la Mulomedicina Chironis et une traduction latine du Περί άερων, υπάτων, τόπων attribué à Hippocrate. Des Compositiones de Scribonius Largus il n’existe plus aucun manuscrit et l’édition princeps de 1529, due au médecin français Jean Du Rueil, a subi de nombreux remaniements arbitraires que la compa- raison avec Marcellus Empiricus permet de dépister, ce dernier s’étant approprié, dans son traité De medicamentis, les deux tiers au moins de la matière de l’ouvrage de Scribonius. Cette comparaison, qui a fait l’objet de la thèse de doctorat de M. Paul Jourdan, Notes de critique ver- baie sur Scribonius Largus (Neuchâtel 1919), a donné d’excellents résul- tats, mais l’auteur du présent article montre, à l’aide de quelques exem- pies, qu’il est possible de la pousser encore plus avant. Par la même occasion, il complète ou rectifie certains détails de son édition de Marcellus Empiricus, parue dans le Corpus medicorum Latinorum (Leipzig et Berlin 1916). Le texte de la Mulomedicina Chironis, conservé dans un seul manuscrit récent, est une des sources les plus précieuses de notre connaissance du latin vulgaire tardif, mais se trouve, malheureusement, dans un état si délabré que, en dépit de toute l’ingéniosité dépensée par les philologues modernes pour lui restituer sa forme authentique, il subsiste toujours une quantité de passages corrompus. L’auteur con- tinue ici la série des contributions critiques et exégétiques qu’il lui a consacrées précédemment. La version latine du llspt άερων, υδάτων, τόπων, qui semble avoir été faite en Italie au 6e siècle, nous est connue par deux manuscrits du 10e siècle, mais dont l’un seulement donne le texte en entier. Le tra- ducteur, homme apparemment peu instruit et surtout peu soigneux, a rendu son modèle servilement mot par mot, sans se soucier du sens de l’ensemble des phrases. Il a commis nombre d’erreurs grossières, auxquelles se sont ajoutées, dans la suite, les fautes de plusieurs géné- rations de copistes. Telle qu’elle est, cette traduction contribue, néanmoins, dans une notable mesure, à l’établissement du texte de Foriginal grec dont le manuscrit le plus ancien ne date que du 12e siè- cle. Le texte latin a été sensiblement amélioré par des corrections ingénieuses et souvent définitives du premier éditeur Kühlewein et de plusieurs autres critiques modernes, mais les remarques qu’on lira ici montreront qu’il n’aura pas été inutile de le remettre sur le chantier.
URI: https://hdl.handle.net/10316.2/6769
ISSN: 2183-1718
Rights: open access
Appears in Collections:HVMANITAS

Files in This Item:
File Description SizeFormat 
humanitasii_artigo1.pdf947.45 kBAdobe PDFThumbnail
  
See online
Show full item record

Items in DSpace are protected by copyright, with all rights reserved, unless otherwise indicated.